Zettai Kyouran

Le 2 Avril, Basquash! a commencé à faire ses premiers rebond. Il a la lourde tache d’assumer à lui tout seul la représentation du genre mecha cette saison. Dunk Mask est dans la place!

Avant tout, Basquash! est un anime Franco-japonnais et il faut reconnaitre que ça se ressent.

Les héros sont pour la plupart des gamins des rues, le truc à la mode chez les jeunes français aussi loin que je m’en souviennent. Les anime de sport sont aussi très populaire chez les jeunes chez nous. On mélange le tout et on obtient Foot2rue ou Kung Foot, et bien non! Il y a bien les grosses ficelles de l’animation française là dedans mais la nippon-touch n’est pas oublier.On sent que l’histoire va réellement avancer et pas être un pack d’épisodes indépendants les uns des autres. Le héro à un but qui est de soigner les jambes de sa sœur, il ne veut pas juste être le meilleur basketteur ou un truc dans le genre. Pour simplifier le Dan est un petit délinquant qui a révolutionner le basket en mecha dans cet épisode et je pense qu’il est partie pour devenir un grand basketteur professionnel.Le chara-design est sympathique. Un peu à la française à mon gout avec l’impression que toutes les nationalités du monde se retrouve mélangé en ce lieu ce qui est rare avec les animes purement nippon où tout le monde est japonnais et où il n’y pas personne de couleur. Le personnage star de l’épisode est bien entendu Miyuki qui a l’air de mener l’histoire et surtout assure l’ecchi de l’anime. Ecchi salvateur en quelque sorte car rehausse l’intérêt pour les moins jeunes.

Le mecha-design est original avec des mecha avec un corps en forme de voiture. On aime ou on aime pas mais ça donne une vrai indépendance à l’anime.

Les plans de caméra sont originaux et il faut reconnaitre que ça bouge bien. J’ai apprécié les petits mouvements d’une manette pendant un dribble alors que j’ai l’habitude de voir des mecha faire du karate sans comprendre comment les pilotes font avec juste deux manettes qu’ils poussent et tirent. Le level-desing assure aussi de son côté avec sa cyber-lune qui surplombe cette ville bien retranscrit.

J’ai été un peu choqué (pas trop quand même). Dan achète un animal de compagnie pour sa sœur. Une bonne bête pas méchante pour un sou et elle se fait dévoré sauvagement par le je sais pas quoi que Dan a sur la tête. La morale aurait pu être sauve si il y aurait eu une réaction des personnages mais Dan y voit juste une perte d’argent et sa sœur l’ignore complètement. Il est beau le message pour la jeunesse.

Pas d’opening avec ce premier épisode hélas mais un bon ending avec un musique qui reste dans l’ambiance street et les décors en 3D  qui tourne sur fond de tricks de basket réalisé par les ombres des personnages. L’opening s’intitulera nO limiT (rien à voir avec Ikkitousen Great Gardian) d’Eclipse et l’ending est Free de Yu Yamada.On a droit à un insert song dès le premier épisode, un bon signe pour la suite.

A noté que Nike sponsorise l’affaire. Je trouvé ça plus drôle quand on voyait Pizza Hutt partout. Là on voit des basket…

Pour moi le principal défaut est que Basquash! cherche à toucher le jeune publique en priorité même si il est tout à fait regardable pour le reste. Donc les plus jeunes vont s’y retrouver, les autres peut être un peu moins.

Ce bulletin a été publié le Vendredi 10 avril 2009 15 h 35 min et est classé dans Anime&Manga, Critique, Premier contact Vous pouvez suivre les réponses à ce bulletin avec le fil RSS 2.0. Les commentaires et les pings ne sont plus admis.