Sengoku Basara
C’est le premier Avril que Sengoku Basara a commencé. Blague mise à part que vaut le premier épisode. C’est l’heure du du-du-du-duel!

Sengoku Basara est connu chez nous sous le nom de Devil King, un Beat’em all sortie le 21 juillet 2005 au Japon et le 2 février 2006 en France.

Sengoku BasaraLe jeu joue dans le même registre que les Dynasty Warriors et les Samurai Warriors. La ressemblance ne s’arrête pas au gameplay car l’univers est inspiré de la même époque au Japon que Samurai Warriors. Les personnages et les lieux sont donc les mêmes. Ca tombe bien car je suis fan de ces jeux et des noms comme Date Masamune, Oda Nobunaga, Sanada Yukimura, Ranmaru Mori ou Oichi font déjà partie de mon quotidien.

Sengoku BasaraLe gros de l’intérêt réside dans le chara-design. C’est ici que les avis vont varier car certains personnages sont vraiment impressionnants comme Masamune Date et ses six Katana ou Yukimura Sanada et ses deux lances. D’autres en revanche frises le ridicule comme Uesugi Kenshin et son look de Casshern ou Nobunaga Oda. Il faut dire qu’avoir la voix du narrateur de Hayate no Gotoku n’est pas très crédible pour le grand méchant de l’histoire. Déjà qu’il a des moustaches à la Don Diego de la Vega. Pour ma part j’ai aussi apprécié le chara-design de Sarutobi Sasuke, le ninja en tenue de camouflage. Ses peintures sur le visage m’ont font penser à celles que Cammy de la série des Street Fighter a sur les jambes.

Sengoku BasaraCoté histoire, ça tient sur un post-it. Différentes armées tentent de conquérir le Japon. C’est tout.

Les personnages sont très forts. Ils arrivent tous a faire du cheval sans tenir les reines. Le meilleur étant Masamune et son cheval/moto qui ne tient même pas le guidon.

Sengoku Basara

Les combats sont un peu décevant. On pourrait avoir de sublimes enchainements réalisé dans des styles aussi extraordinaires que les armes des combattants mais au lieu de ça on a des explosions et des lumières de toutes les couleurs. On a même des explosions cataclysmiques.

La bande de Masamune m’a fait bien rire. Ils sont dans un tripe bande de biler avec leur chef qui parle anglais. Le cavalier qui ne tient pas sur sa selle, le danseur nu, le type avec des lunettes de soleil ou l’autre cavalier qui soufle dans sa corne pour imiter les sons de moto.

Sengoku basara

L’humour aura donc sa place comme avec Sanada Yukimura et Takeda Shingen.

Sengoku BasaraL’opening s’intitule JAP. Voir toute une armée danser est plutôt amusant mais Abingdon Boys School nous avait quand même habitué à mieux avec D.Grayman, Darker Than Black ou Soul Eater. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est mauvais mais c’est juste bon, pas excellent. Le vrai problème c’est que la musique est à peine synchro avec les images. Il en découle que le tout manque de peps.

Sengoku basaraL’ending, Break & Peace de Dustz est d’un grand classicisme. Des images fixes qui glissent de droite à gauche et de haut en bas. C’est mou. Si encore la musique était bonne ça pourrait donner quelque chose mais même pas, elle est juste banale.

Sengoku Basara joue la carte du fun à plein tube avec des combats qui font tout exploser et du rock pour accompagner le tout. Je vais le suivre juste pour ça, sans grande attente donc.

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