Kurokami

L’adaptation du manga coréen Kurokami touche à sa fin. Est-il si divinement sombre qu’il le laisse entendre?

Keita est un jeune étudient orphelin qui se fait entretenir par son amie d’enfance Akane. Un jour il rencontre Kuro et cela aura pour effet de donner un sens nouveau à son passé ainsi que de bouleverser sa vie. La jeune fille est la princesse et l’un des uniques survivants d’un clan secret qui régule la vie des humains. Sa quête de vengeance les amèneront à affronter tout un tas d’adversaire jusqu’à combattre des dieux.

Kurokami

Ayant suivi le manga en France jusqu’au tome 8 ce qui correspond à la fin du voyage à Okinawa j’ai pu constater énormément de différence entre lui et l’anime.

Premièrement le héros n’est pas le même: son chara-design, son age et son caractère sont très différent. Disons que dans le manga Keita est franchement insupportable alors que la il est plus normal, peu être même passe partout. Fini aussi son travail dans le jeu video, ici il n’est qu’un simple étudient.

kurokami

J’ai trouvé dommage que Kuro ne puisse pas enchainer les exceed comme elle était la seule à pouvoir le faire dans le manga plutôt qu’une banale augmentation de la puissance dans l’anime.

Ensuite le scénario diffère par endroit dans la première partie et je le soupçonne d’être complètement nouveau dans la deuxième. Ce qui explique une flopée de personnage secondaire un peu trop haut en couleur par rapport à l’ambiance de la première partie. La deuxième m’a fait penser à un jeu video sur la fin avec une grande tour à gravir où attende divers ennemi et dont le boss se trouve au sommet. La ressemblance ne  s’arrête pas la avec les Masagami qui rappel beaucoup les sorcières de The Legend of Zelda: Ocarina of Time dont l’une contrôle la lave, l’autre la glace et qui fusionne après un certain temps. La fusion des Masagami avait cela d’étrange d’avoir un troisième bras contrôlant la foudre alors que logiquement c’est Kuro qui a se pouvoir.

Kurokami

L’anime à aussi était censuré par rapport au manga. Ainsi se n’est plus un membre qu’il faut échanger pour établir un contrat mais son cœur. C’est bien moins gore et plus symbolique mais ça montre surtout que le publique au quel s’adresse l’anime est plus jeune que celui du manga.

J’ai bien aimé l’arrivée de Nam qui a renouvelé le comique de l’anime.

Kurokami

L’épisode final est totalement inutile. Il n’est qu’un résumé avec pour seule nouveauté un « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ». La même chose aurait pu être faite dans l’épisode d’avant sachant qui pose bien la fin et ce que devient tout le monde.

Graphiquement le très bon alterne avec le mauvais. Les décors sont somptueux et certaines scène en mettent plein la vu mais d’un autre coté il arrive que des personnages se retrouvent avec la tronche de travers.

Kurokami

Coté musique il y a de la surprise.
Le premier opening, Sympathizer de Minami Kuribayashi, ne m’a pas plu plus que ça. Il me donne l’impression d’être mou même si le rythme est élevé, comme si il manqué un petit quelque chose. Et Kuro est trop mise en avant comme si l’anime ne se résumé qu’à elle. Il reste se pendant très beau avec un jeu sur les couleur des néons de la ville.

La surprise vient du deuxième opening avec tRANCE de GRANRODEO. Le groupe nous avait déjà habitué à des générique bien péchus dans Kotetsushin Jeeg ou encore Blassreiter.

Kurokami

Ici on a une chanson explosive à tel point que ça en paraît déplacé au début. Surtout que l’on voit une Ferrari, une moto, plein de groupes de gens qui marchent dans la rue. Je me suis demandé si Kurokami n’allait pas devenir une guerre de gangs.

Kurokami

Mais c’est magnifique et tout ce que l’on voit prend un sens très rapidement. C’est un opening à voir absolument.

Les deux ending de Yousei Teikoku, Irodori no Nai Sekai et Gekkou no Chigiri, sont quand à eux plutôt ennuyeux. La plupart du temps je les ai même sauté.

Il faut signaler que les génériques changent au fil de l’aventure, des morts, et des découvertes que font nos héros, un détail agréable.

Le reste de O.S.T. Est quand à lui de très bonne facture avec des thèmes très rythmés et chantés. Une chanson plutôt déconcertante est même chanté par une voix de métalleux.

Kurokami

Les meilleurs scènes restent sans aucun doute les combats. Les synchro provoque un déluge d’effets spéciaux suivit par des musique qui change immédiatement les rythme et l’ambiance. On comprend dès les premières notes que l’on passe à un niveau supérieur.

Kurokami

Le combat final est d’ailleurs très impressionnant et on sent que l’on attend le climax avec un décors de lave et de glace et un combat en chute libre entre les rochets à la Final Fantasy: Advent Children.

Kurokami

En conclusion je dirais que Kurokami n’est pas exempte de défauts et qu’il diffère beaucoup du manga original mais que l’histoire, bien que légère, ne tourne pas en rond et avance à chaque épisode. Les scène de combats sont aussi mémorables. Un anime pas exceptionnel mais à voir pour ceux qui aime le genre ou juste pour voir un excellent opening.

22 réponses à “Review: Kurokami (spoil)”
  1. kulaire dit :

    sympathique article, complet et c’est fait plaisir de voir un mec qui connait son sujet et qui compare l’anime au manga… car quand il y a une adaptation, qu’on connaisse le manga ou non, c’est l’une des questions que je me pose toujours, si l’anime prend (trop, un peu) de liberte par rapport au manga

  2. seb02859 dit :

    Merci pour l’article, par contre ya un truc qui m’échappe comment ils ont fait pour finir l’animé avant le mangas ? xD

  3. Alioth dit :

    A mon avis ils ont réinventé la fin de l’histoire comme c’est souvent le cas. Après est-ce un bien ou un mal, sans avoir lu la fin du manga, je ne peux le dire.

  4. seb02859 dit :

    Ok, merci pour la réponse.^^

  5. Fskng dit :

    J’ai pas du tout accroché a l’anime. J’aurais dû le commencer avant le manga ^^’ …

  6.