Zettai Kyouran

Une histoire avec plein de Johnny et de gribouillis. Vaut-elle la peine de s’en souvenir?

C’est après le concert endiablé de School Food Punishment, à qui l’on doit l’ending de l’anime, à la Japan Expo 2009 que je me suis décidé à regarder Higashi no Eden.

Dans  Higashi no Eden un homme s’efface la mémoire devant la maison blanche aux États Unis grâce à son téléphone portable. Qui plus est il est nu et tient un revolver. Ni une ni deux il aide une fille qui était en train de se faire arrêter par la police pour avoir tenté de lancer une pièce de monnaie dans la fontaine du bâtiment. La fille en question est Saki, une japonaise en voyage qui devient l’héroïne féminine de l’histoire. Le téléphone de l’homme qui n’a pas de souvenir lui permet de rentrer en contact avec une dénommé Juiz qui lui explique qu’il s’est effacé la mémoire et lui indique son appartement en ville. Découvrant qu’il a l’air d’avoir mené une vie digne de Jason Bourne il se choisie un nom parmi toutes ses fausses et devient ainsi Takisawa Akira. De retour au Japon il enquête sur sa précédente vie et découvre qu’il est l’un des douze sauveurs potentiels de ce pays, les Selecao, et que pour se faire il dispose, comme les onze autres, de 8 milliards de yens ainsi que d’une concierge capable de réaliser n’importe quoi moyennant finances en la personne de Juiz. Si leur compte tombe à zéro un des douze sauveurs, le Supporter, vient tuer le Selecao en question, de même si ils tentent de quitter le jeu. A la fin, il ne peut en rester qu’un et ceux qui n’auront pas réussi à sauver le Japon le premier seront encore une fois tué.

Au fur et à mesure de l’histoire Takisawa va rencontrer d’autre certain de ses adversaires et avoir certaines réponses mais l’histoire n’est pas terminée à la fin du onzième épisode. Pourquoi il était nu avec une arme à la main? Qui est le Supporter? Que signifie « Noblesse oblige »? Pourquoi devenir roi pour s’effacer la mémoire ensuite? Telles sont les questions en suspend.

La force de l’anime est de savoir mêler habillement l’intrigue politique et la romance le tout avec juste se qu’il faut d’humour et de science fiction pour ne pas voir le temps passer. Le héros qu’est  Takisawa y est pour beaucoup: sérieux quand il le faut mais détaché le reste du temps et sachant prendre ses responsabilités.

Le reste des personnages est quand à lui bien plus classique dans le sens où se sont pour la plupart des gens qui ne sorte pas de l’ordinaire. Donc la plupart du temps ils ne servent à rien. Les seuls à se démarquer sont Micchon qui fait office de personnage kawaii et Yutaka Isazu dit Pantsu qui est doublé par Nobuyuki Hiyama. Ce seyiu qui a un CV plus long que mon bras, je me contenterais donc de ne cité que deux de mes favoris à savoir Siegfried dans Soul Calibur IV et surtout Viral dans Gurren Lagann. La fougue dans sa voix transforme n’importe quel personnage en guerrier farouche.

L’aspect comique vient de  Takisawa comme je l’ai dis mais aussi de du running gag du Johnny qui a l’air d’être un code international pour désigner ce qui est propre aux hommes. Takisawa appelle aussi Johnny les étranges créatures qu’il s’imagine ainsi que les NEET qui a rassemblé. Et ce sont justement eux qui offre le bouquet final de la comédie avec un débarquement de 20 000 NEET nu. Du grand délire.

Mais tout ceci est rendu si extraordinaire par la sensation constante que le monde est ordinaire, notre monde. Les nombreuses référence au cinéma y sont pour quelque chose. Ainsi on entend parler de De Niro, de Jason Bourne ou du Grand Bleu.

Visuellement l’anime ne se démarque pas uniquement avec ses gribouillages sur les Johnny mais aussi par des bulles façon manga papier et des expressions faciales très caricaturées.

Le chara-design est réaliste et j’aime particulièrement celui de Takisawa, à mi-chemin entre L de Death Note et un aventurier.

Les génériques ne ternisse pas le tableau et son à l’image de l’anime: originaux.

L’opening est Falling Down du célèbre groupe international Oasis. La musique est plutôt douce ce qui assez original en soi. Ensuite les images nous proposent  encore quelque chose d’atypique avec un design et des mouvements très « informatique » et un coté graphiste décalé dans le plus pure style  deviantART.

Comme je l’ai dis au début c’est School Food Punishment qui m’a donné envi de voir Higashi no Eden, je ne vais donc pas dire du mal Futuristic Imagination. Même si cet ending est bien moins bien que ce que l’on a pu entendre lors du live de la Japan Expo la musique fait toujours sont effet, ni trop douce ni trop violente à telle point qu’elle aurait aussi bien pu être l’opening. J’ai envi de dire que les images prouve que l’on peut faire autre chose que dessiner avec du papier et des crayons. Toute une séquence d’animation réalisé entièrement par découpage, il faut bien avouer que ça impressionne.

Pour conclure je dirais qu’Higashi no Eden fait mouche et doit être regardé pour son originalité et son mélange d’intrigue, de romance et d’humour qui fait qu’on ne sais pas ou va partir l’histoire. Une histoire qui va se poursuivre avec deux films. Higashi no Eden I: The King of Eden sortira le 11 Novembre 2009 et Higashi no Eden II: Paradise Lost arrivera dans les salles obscures le 9 Janvier 2010.

Ce bulletin a été publié le Jeudi 20 août 2009 19 h 34 min et est classé dans Anime&Manga, Critique, Review, Vie de Zettai Kyouran Vous pouvez suivre les réponses à ce bulletin avec le fil RSS 2.0. Les commentaires et les pings ne sont plus admis.