Tales of Vesperia

Sortie le 7 aout 2008 au japon et seulement le 26 juin 2009 en France, Tales of Vesperia était le vatout de Microsoft pour conquérir le Japon, pays qui ne jure que par le RPG et dont la XBOX 360 était dramatiquement dépourvue. Après avoir passé plus d’une centaine d’heure sur la bête et fait à peut près tout ce qu’il est possible de faire dès la première partie voilà ce que j’en retire.

Tales of Vesperia

Tout d’abord le système de combat est original: le joueur ne contrôle qu’un seul personnage de l’équipe sur les quatre qui prennent part au combat. Les autres sont gérés par l’IA qui fait du bon boulot et pouvant être paramétré via un menu de stratégie très complet. Les personnages, équipe comme ennemis, se déplace et attaque à volonté dans la zone de combat. Pas de tour par tour ici, tout est en temps réel. D’autre subtilité comme le Hors-Limite qui permet de lancé des sort surpuissant ou les frappes fatales permettant de terrasser l’adversaire en un coup s’ajoute par la suite à la classique combinaison attaque, sort et objet. Les combats sont donc très dynamiques et bien moins lassant que les RPG habituels.

Tales of Vesperia

Parlons à présent de l’histoire. Pensant une dizaine d’heures elle se résume à la poursuite de voleurs de blastia, sorte d’objet magique assurant la vie dans le monde infesté de monstres dangereux en créant des barrières protégeant les villes, de l’eau, du feu ou bien encore de la lumière et contenant même toutes les techniques magiques de nos héros. Cette partie très didactique nous permet d’assimiler en douceur tous les aspect du système de combat qui nous ajoute au fur et à mesure des techniques de plus en plus destructrices mais contraignantes dans leur lancement. Ensuite le groupe perd puis retrouve des membres, l’occasion de bien se rendre compte que l’on était très dépendant d’eux et par la même occasion de voir la force des autres. A ce stade du jeu on apprend donc à se battre à la dure et utiliser pleinement chaque membre de son groupe. Après avoir récupéré tout le monde arrive le moment habituel on l’on doit sauver le monde de la destruction. Certain peuvent y voir une critique de notre monde industriel et pollueur car cette catastrophe est engendré par une sur-utilisation des blastia, pourtant indispensable à la vie. L’histoire nous impose beaucoup d’aller retour à travers tous les continents du monde et à force on fini par se rendre compte que ce monde n’est composé que de onze villes. Le monde parait donc très petit.

Tales of Vesperia

Les textes étant intégralement traduit en français la narration se laisse suivre sans difficulté. Les dialogues relatifs à la trame principale sont même doublés. Cependant on aborde ici le sujet qui fâche: les voix sont celles de la version américaine de Tales of Vesperia. Tout le monde aurait préféré la version japonaise à ce niveau, c’est évident. Cependant il faut reconnaître le travail extraordinaire des doubleurs américains qui donnent littéralement vie aux personnages avec des voix qui leur collent parfaitement à la peau. Un travail irréprochable à qui ne mérite absolument pas tout le mal qui est dis de lui.

Tales of Vesperia

De plus, il faut savoir que tous les dialogues ne sont pas sous-titrés et que ceux durant certain combats et tout ceux des poses de fin de combat ne le sont pas. Pas grave me direz-vous, faux car une grosse partie de l’humour et des traits de caractère des personnages ainsi que l’évolution de leur relation passe par ces moments. Les instants les plus fort on droit à des séquence d’animation 2D très belles bien que trop peu nombreuses.

Arrive maintenant ce pourquoi Tales of Vesperia est tellement attachant: ses personnages. Leur chara-design étant l’œuvre de Kosuke Fujishima à qui l’on doit ceux de Tales of Phantasia , Tales of Symphonia et Tales of The Abyss et qui est le mangaka de Ah! My Goddess et You’re Under Arrest nous avons une valeur sûre.

Tales of Vesperia

Chaque personnage a son style qui trahi ses origines. Mais ce qui fait que l’on aime les héros c’est l’apparente complicité qui de tisse entre eux au fur et à mesure que l’histoire avance. Mais tout n’est pas que rigolade et ils ont tous les sept une grande profondeur.

Tales of Vesperia

Yuri Lowell est un pauvre de 21 ans ayant autrefois fait partie de la chevalerie. C’est un rebelle solitaire avec un grand sans de la justice et qui n’hésite pas à ce salir les mains si cela peut rendre le monde meilleur. Malgré ce coté sombre il est celui qui rassemble et dirige le groupe. Yuri choisie ainsi de s’enfuir avec Estelle la princesse et de croire en Karol. Il prend un malin plaisir à vanner ses compagnons voire même ses adversaires. Il semble aimer Estelle même si il ne le dis jamais ouvertement. Yuri est donc un héros charismatique et responsable.

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Estellise, qui se fait surnommé rapidement Estelle par Yuri puis les autres, est une princesse de 18 ans qui prend la fuite de son château au coté de l’ex-chevalier. Spécialisé dans les sort de soin, elle est un personnage très classique, niais au grand cœur.

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Karol Capel, du haut de ses 12 ans, est le souffre douleur du groupe. Sa nature peureuse lui a fait être renvoyé d’un nombre record de guildes. Il a ainsi amassé un grand nombre de connaissances sur à peu près tout. Dans sa dernière guilde en date il est tombé amoureux de Nan ce qui donne la seconde romance du jeu. Grâce à la confiance que Yuri à en lui il va surmonter ses peurs et devenir l’un des membres les plus valeureux de l’équipe, ce qui le fait remonter dans l’estime de sa dulcinée. Il devient même le chef de la guilde qu’ils forment: Brave of Vesperia. J’ai beaucoup aimé son évolution de froussard à courageux.

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Rita Mordio est mon personnage préféré. A 12 ans c’est un des plus grands génies de ce monde. Incomprise dans sa ville d’érudits elle développe un caractère de tsundere. C’est donc elle qui évolue le plus voyageant juste avec le groupe au début pour finir par montrer de l’affection. Ses crises sont mémorables comme sa découverte de l’amitié et de la confiance. Ses sorts longue porté en font le meilleur personnage lors des affrontements contre les boss.

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Judith est la femme fatal de Brave of Vesperia. Malgré son sourire charmeur la krytienne (l’espèce d’elf local) ment comme elle respire. C’est à la fois une façon de cacher ses émotions comme de faire de l’humour. C’est en réalité la guerrière sans merci du groupe qui aime l’aventure et les nouvelles expériences. Un personnage ambiguë à plusieurs degrés de lecture en somme. Judy, comme la surnomme très rarement Yuri, a un style de combat très aérien et acrobatique qui font d’elle celle que j’aime le mieux contrôler. Et il faut ajouter qu’elle est belle et a du style dans toutes ses tenus.

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Raven a un look de clochard à mes yeux. Il se résume en un vieux filou. Je ne l’ai pas vraiment aimé  jusqu’à ce que mon équipe perde des membres. Je le pensé uniquement bon en attaque à distance, chose pour la quelle je préfère Rita, mais j’ai découvert qu’il pouvait aussi changer de style pour se battre au corps à corps, soigner ses alliés, lancer des sort sans incantation et arrêter le temps. J’ai fini par apprécier ce pervers qui souhaite vivre dans un onsen.

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Enfin il reste Repede, un chien de 45 ans qui se bat avec une dague. Ne parlant pas mais semblant comprendre les hommes il est le plus rapide et le plus faible du groupe. Son talent unique étant le vole, Repede ne m’a pas marqué autant que les autres et il est donc celui que j’ai le moins utilisé.

Tales of Vesperia

On apprend à connaître tout ce petit monde avec des saynètes facultatives qui sont la marque de fabrique des Tales of. Elles consistent en de petits dialogues doublés où les portraits animé des héros parlent et se déplacent. Très rudimentaire, ça n’en reste pas moins un petit délisse.

Tales of Vesperia

Il y a énormément de personnages secondaires plus ou moins marquant. Il y a par exemple Flynn Scifo, l’ami chevalier de Yuri qui est presque l’un des héros tellement il est présent. Mais les deux qui m’ont le plus marqué sont Gauche et Droite dont l’histoire reste un peu en plan à la fin du jeu.

Tales of Vesperia

La durée de vie dépasse la centaine d’heure de jeu pour peu que vous ayez envi d’avoir tous les costumes, voir toutes les saynètes, faire toutes les quêtes annexes, etc… La difficulté vient du fait que certains éléments de quêtes doivent être réalisés à des moments précis et devenant irréalisables par la suite.

Tales of Vesperia

Visuellement le jeu est très typé animation japonaise. Il y a une grande variété de décors tous très beau. Les personnages sont très bien animé et les costumes à trouver nous les font redécouvrir presque à chaque fois. Mention spécial pour Judith qui a droit à tous les clichés: maid, tenu aguicheuse ou encore yukata. Mais on ne va pas s’en plaindre. Ma préféré reste « dans le ciel » dans un style chevalier de la renaissance. Le détail inutile, donc indispensable: les costumes, armes et accessoire sont toujours visible sur nos personnage. Ainsi Yuri a toujours la dernière épée quiexplosetout à la main, des oreilles de lapin sur la tête et son costume de démon  quand il rentre en ville. Dans le registre des détails qui plaisent il y a aussi les visages des vignettes de nos combattants qui changent lorsque ces derniers attaquent ou prennent des coups. Les monstres sont par contre moins intéressant et rappellent un peu Pokemon.

Musicalement Tales of Vesperia a de magnifiques thèmes, ceux se démarquant le plus étant les reprises de l’opening. Les combats, les scènes comiques et les moments d’émotions sont parfaitement accompagné. Le thème de la ville de Dangrest reste même dans les esprits. Le seul problème est qu’au bout d’une centaine d’heure on commence à les connaitre par cœur mais c’est normal pour un tel jeu.

Tales of vesperia

L’opening est Ring a Bell de Bonnie Pink. Les version américaine et japonaise sont toutes deux présente sur le disque et il suffit de finir le jeu pour que la deuxième alterne avec la première. La video est un condensé de spoiler suffisamment bien dosé pour ne rien nous dévoiler de l’histoire. Le tout magnifiquement monté et laisse aux héros comme aux autres leur temps de gloire. La musique accompagne le tout sur un ton d’aventure et d’amitié parfaitement représentatif du jeu. Pas étonnant qu’elle est fait un tabac dans son pays.

Tales of Vesperia

Tales of vesperia est donc le RPG du moment. Un système de combat vivant, des personnages attachants comme jamais et une durée de vie de plus de cents heures en font le jeu à posséder absolument. Ce mois devrait voir la sortie japonaise de la version PS3. Elle sera gonflé de bonus comme un costume maillot de bain pour tout le monde, Flynn jouable ou encore un doublage intégral du jeu. Des rumeur voudrait que la définition soit plus faible que le HD de la XBOX 360 (comme ça a l’air d’être souvent le cas) mais ce qui risque de gâcher le jeu selon moi est l’ajout d’une loli pirate presque dès le début de l’aventure ce qui veut dire la réécriture de toute l’histoire pour insérer un personnage loufoque. Octobre verra quand à lui arriver dans les salles obscure Tales of Vesperia ~The First Strike~. Ce film relatera des faits se déroulant à l’époque ou Yuri était encore chevalier.

Tales of Vesperia

20 réponses à “Review: Tales of Vesperia (spoil)”
  1. ppmax dit :

    Bon moi j’attends la version ps3, et en fonction du comparatif, je prendrai l’une ou l’autre version !

  2. Alioth dit :

    A mon avis la version PS3 sera bien supérieur à la version 360. Plein de costume en plus, de nouveaux personnages jouables, de nouveaux sorts. Pour moi qui n’est pas la PS3 la question ne se pose pas mais j’ai vraiment peur que Patty Fleur, la pirate loli, détruise complètement le scénario.

    Autre chose qui a son importance pour le choix que tu vas faire: la version PS3 n’a pas était annoncé pour l’occident. Donc pas de version américaine et encore moins européenne. La version 360 était sortie quasi simultanément au Japon et en Amérique et a mis un an avant d’arriver en France. Sachant qu’il y a une masse colossale de doublage à réaliser puisque maintenant tous les dialogue sont doublés, je ne suis pas sure que le jeu sorte un jours du pays du soleil levant.

  3. issunn dit :

    mmh je suis pas vraiment d’accords dans ta classification des personnages =/
    Pour moi ils ont tous leurs charmes Yuri, Estelle, Karol, Judith, Raven tout comme Repede =3
    mais bon chacun ses opinions je suppose.
    ps: la version ps3 ne me tente pas du tout à cause de tout les changements dans le jeu, pour moi l’histoire sera complétement différente
    pps: je n’aime pas du tout l’espèce de nouveau perso qui se rajoute à l’aventure (une sorte de blondinette habillée en pirate) je la trouve comlétement décalée par rapport à l’ambiance du jeu =/

  4. Alioth dit :

    Repede ne parlant pas il est souvent absent des saynètes et est spectateur en général c’est pourquoi il m’a moins plus que les autres personnages. Ce n’est pas pour autant que je ne l’aime pas: en combat il est petit et rapide (d’où son nom) et c’est un bon compagnon.

    Quand on voit à quel point l’histoire à pour cœur les personnages du petit groupe il y a de quoi avoir peur qu’elle dérive vers le loufoque avec la nouvelle loli pirate comme tu le dis.

  5. Fanoch dit :

    Qui est l’auteur du dessin avec les héros dans la forêt? Je voudrais vraiment le savoir, donc si vous avez des indices, merci de me répondre :3
    Fanoch

  6. Alioth dit :

    L’auteur du dessin est Shinono.

    Voici l’url de sa page Pixiv : http://www.pixiv.net/member.php?id=188515

    Si tu ne sais pas comment accéder à Pixiv je peux t’aider ;)

  7.