Zettai Kyouran

2009 fut une année avec ses hauts et ses bas, ses tops et ses flops, et ceci s’applique aussi aux anime.

Avant de passer à 2010 il est intéressant de faire le point, de voir ce que l’on garde et ce que l’on jette. J’ai donc séparé le bon grain du mauvais et on commence tout de suite avec les top.

Les tops

Parmi le grand nombre d’anime diffusés durant 2009 certains ce sont démarqué, en bien ou en mal. Voilà ce que j’estime devoir être retenu et que je conseil si vous ne les avez pas déjà regardé:

K-ON: un anime plein de vie et rafraichissant mais qui s’essouffle sur la fin à force de recycler constamment les mêmes gags. Il a déjà été décortiqué par tout un tas de gens donc je me contenterais de dire que les deux choses qui j’ai le plus aimé sont Mio et l’ending Don’t say Lazy.

To Aru Majutsu no Index: quand la science et la magie se rencontrent l’épopée commence. La catch phrase ne ment pas mais je préviens tout de suite: même si ça y ressemble cet anime n’est pas un Shakugan no Shana-like, la petite none n’est pas l’héroïne et n’est qu’un personnage secondaire. C’est cet apriori qui a failli me faire rater cette série. Ici les magiciens et les espers possèdent des pouvoirs très puissant et utilisés de manière inédite. On a par exemple quelqu’un qui est capable de faire apparaitre absolument tout ce à quoi il pense, une autre utilise sa maitrise de l’électricité pour créer un railgun. Les enjeux sont aussi très important puisque que l’humanité risque de disparaitre ainsi que le sort d’une armée de clones. En plus de se gestion de la magie et de la science l’anime compte parmi ses qualités un héros charismatique avec un pouvoir qui l’oblige à foncer au cœur de la bataille et aussi la belle Kanzaki Kaori, personnage dont je suis tellement fan que j’en ai acheté la figurine. Alors que tout le monde attendait une saison 2 on a eu droit à la place à son spin-off: To Aru Kagaku no Railgun. Hélas cette nouvelle aventure amputé de toute la magie et d’intrigue de plus de deux épisodes n’arrive pas à la cheville de son prédécesseur.

Tears to Tiara: la suite spirituel du généralissime Utawarerumono nous renvoie dans un univers fantastique en proie à la guerre. L’anime n’arrive pas à atteindre la perfection de son ainé à cause d’une moins bonne gestion des personnages secondaire mais reste tout de même l’un des meilleur de l’année.

Basquash!: ce qui passait au début pour une série pour enfant à la française est devenu un anime original avec des rebondissements inattendu qui s’enchaine sans blaser. Le mélange sport/mecha/musique/magie fonctionne à merveille. Dommage que le dernier épisode ne soit pas le grand final que tout le monde attendait.

Umineko no Naku Koro ni: même si l’histoire se déroule dans le même univers qu’Higurashi no Nako Koro ni il n’est pas nécessaire d’avoir vu ce dernier pour profiter de ce chef d’œuvre. Les rebondissements s’enchainent et les camps changent tour à tour. La seule déception est que la fin de cette première saison n’est pas aussi épic que ce que l’on pouvait espérer.

NEEDLESS: voici LA série comique de l’année. 24 épisodes de combats délirants sans pour autant être n’importe quoi avec une petite touche d’ecchi pour parfaire le tableau. A voir absolument rien que pour son style unique.

Sora no Otoshimono: si NEEDLESS est la série la plus drôle de l’année, Sora no Otoshimono est celle qui aurait pu lui rafler le titre. Ce son ses 13 épisodes qui l’empêche d’atteindre le sommet: on en veut plus. Un héros pervers se retrouve à héberger un ange qui peut lui exaucer tous ses souhaits. A chaque fois les situations dégénère et on finit par voir une migration de culotte volante, un Battle Royal ou encore l’armée qui se bat pour la liberté fasse au terrorisme.

Gundam 00: cette année à vu se terminer la seconde saison de de cet anime. Si la première était franchement moyenne avec des combats pseudo-stratégique sans logique et des héros lamentable la seconde saison s’est fait une vrai auto-critique pour corriger pratiquement tous ses défauts. Au final je regrette juste qu’à part l’Arios toutes les autres nouvelles versions des Gundam sont moins performantes que leur prédécesseurs, On passe du Seven Sword Exia à un 00 défectueux jusqu’à ce que le oo-Raiser soit créé et il faut attendre très longtemps pour qu’il abandonne ses deux épées/fusils pour quelque chose de plus classieux. Le remplacent du Dynames n’est même plus capable de tirer par delà la stratosphère, un comble quand son pilote s’appelle Lockon Stratos à dans ce but. Il ne reste plus qu’à attendre le film pour voir ce que la série va devenir.

Fullmetal Alchemist Brotherhood: même si c’est inhabituel d’avoir pour un même manga deux adaptation TV cette version en cours de diffusion s’en sort bien. Cependant elle n’est pas pour autant meilleur que la première puisqu’elle est bien plus fidèle au manga et a donc les mêmes problème que lui à savoir une intrigue qui se révèle par accoups, comme si l’histoire n’avait pas été entière dès le début mais écrite au fur et à mesure.

Du côté des OAV on a pu aussi voir des choses extraordinaires:

Utawarerumono: comme je l’ai dis en parlant de Tears to Tiara Utawarerumono c’est la perfection, ses OAV sont pareil. Ces OAV nous raconte des histoires tirées du jeu mais qui n’ont pas fait partie de l’anime TV tout en nous laissant gouter à des scènes du quotidien, un vrai régal.

Saint Seiya: The Lost Canvas: l’histoire se déroulant bien avant la série du Club Dorothée il n’est pas nécessaire de l’avoir vu pour regarder Lost Canvas. C’est tout simplement magnifique d’autant plus que l’on est pas harcelé par les mêmes attaques répétées à l’infinie jusqu’à ce qu’elles marchent.

Voilà ce qui termine les incontournables de 2009. Il y en avait plein d’autre qui à défaut d’être aussi bien que ces derniers étaient sympathiques à regarder. Les voici, en vrac: Higashi no Eden, Kurokami, Druago no To, Asu no Yoichi,  Asura Cryin’, Queen’s Blade, Fight Ippatsu! Juuden-chan, Bakemonogatari, Darker Than Black, Nyankoi et Seitokai no Ichizon. Il y a aussi ceux d’une catégorie qui me tient à cœur à savoir l’adaptation de jeu H et cette année ce sont Tayutama, 11eyes et Shinn Koihime Musou qui la représente.

Les flops

2009 a aussi vu de grosses déceptions, celles du genre où l’on pense que ça va être quelque chose de génial alors qu’à la fin on se dit que l’on a perdu notre temps. Voici donc la liste des anime à éviter.

Shikabane Hime: ici on s’attend à du lourd avec Gainax dans les credits mais le scénario déçoit par son manque d’ambition. On pense avoir de l’action non-stop et au final on a qu’une bande de dépressif. Comme quoi certaine adaptation devrait s’éloigner de leur œuvre d’origine, ici un manga. Avoir le même Opening pour les deux saison, même si il est chanté par Angela, est aussi scandaleux.

RideBack: des décors 3D anime à un truc genre 1 image par seconde, une héroïne dépressive et un scénario peu passionnant résume assez bien ce qu’est RideBack. Les génériques valent plus que tout le reste.

Shangri-La: la série avec Kuniko comme héroïne, avec Kuniko qui va dans la forêt, Kuniko qui découpe des chars, Kuniko qui est la leader de la résistance, Kuniko qui est la caïd de la prison, Kuniko qui est une super pirate informatique, Kuniko qui achète des armes au marché noir, Kuniko qui sauve le monde, Kuniko par-ci, Kuniko par-là… Quand on sait que Kuniko est tout juste une adolescente ça fait beaucoup, trop même. L’histoire s’articule autour d’un mélange imbuvable d’écologie, de science, d’économie et de magie sacrificiel. En livre, le format de l’œuvre originale, ça passe peu être mais là on se dit juste que c’est bidon.

Canaan: sur la fin les personnage s’embourbe dans des prises de tête métaphorique sur la lumière et l’ombre, une lumière trop forte et patati et patata… Et comme Canaan est invulnérable il n’y a pas grand chose à voir coté action. Seul les personnages de Yun Yun et du reporter sont intéressant. Il y a même une scène nécrophile qui fait un peu tâche dans l’affaire.

Tokyo Magnitude 8.0: avec un anime sur un tremblement de terre on s’attend à des sauvetages héroïque et une aventure de survie mais ici on a juste trois personnes qui marchent dans la foule et qui crient à chaque répliques. En gros il ne se passe absolument rien.

Kampfer: on croit avoir un anime action et ecchi et on regarde une comédie romantique. Quand en plus la comédie n’a rien d’extraordinaire la frustration se transforme en déception.

Code Geass: J’ai gardé le meilleur en dernier. La première saison était très bien jusqu’à la fin où l’on commençait à sentir que l’histoire partait de travers. Dès le début de la saison 2 on comprend que le dérapage n’a pas du tout était contrôlé et que l’on se retrouve dans le fossé. Si vous cherchez une histoire et des personnages sans queue ni tête vous l’avez trouvé. Du grand n’importe quoi. Si je continuais à suivre cet anime c’était uniquement pour découvrir quel serait l’absurdité de la semaine. 4Chan en ai même devenu complètement fou après que Suzaku éclate d’un rire satanique dans un cratère, un événement unique pour un tel site. Il faut aussi noter que les combats sont aussi illogiques que la série ce qui est vraiment un gros point noir pour un anime de mecha. Cependant il faut reconnaître que le dernier épisode est sublime si l’on excepte un Suzaku qui défie encore et toujours les loi de la physique. Mais un épisode peut-il rattraper une série à lui tout seul?

Ceci conclu cette année 2009, en espérant que 2010 comptera dans ses rangs plus de tops que de flops. Pour le moment l’avenir ne semble pas très engageant mais de bonnes surprises finissent toujours par arriver, il faut garder espoir.

Ce bulletin a été publié le Mardi 29 décembre 2009 22 h 10 min et est classé dans Anime&Manga, Critique, Review Vous pouvez suivre les réponses à ce bulletin avec le fil RSS 2.0. Les commentaires et les pings ne sont plus admis.